L’alternance comme arme anti-chômage redoutable
Les jeunes sont actuellement face à une précarité en matière d’emploi : selon les chiffres du ministère du Travail, le taux de chômage des jeunes actifs s’est établi à 22,6% à la fin du premier semestre 2017. L’un des outils permettant de lutter contre ce chômage reste l’alternance, véritable levier d’employabilité, et définit par le gouvernement comme « voie d’excellence ». Par des formations qualitatives couplées à une expérience terrain, l’alternance se positionne comme un moyen de lutte efficace contre la non-employabilité. Explications.
Les entreprises au cœur de l’alternance
Le taux d’emploi des jeunes de 15 à 24 ans en France s’élève à 28,6%, un chiffre inférieur à la moyenne européenne qui est de 34,3%. A cela plusieurs raisons, auxquelles le gouvernement et les différents acteurs tentent de trouver des solutions, notamment par la réforme de l’alternance, permettant de valoriser le dispositif, ainsi que par une simplification des démarches administratives.
En effet, l’alternance permet au jeune d’obtenir à la fois de solides connaissances théoriques, mais aussi de se démarquer des diplômés de cursus généraux par une réelle première expérience professionnelle en entreprise. Ces dernières sont d’ailleurs au cœur du système, elles ont l’occasion de former un élément à leurs besoins, selon leurs méthodes, en vue de l’embaucher à l’issue de sa formation. L’alternance, tant l’apprentissage que le contrat de professionnalisation, représente un investissement sur l’avenir, en formant aujourd’hui dans le but de répondre aux besoins réels, actuels et futurs, des entreprises.
L’alternance, la formule gagnante pour tous
L’alternance est la clé pour pallier le manque d’expérience terrain des jeunes, qui sont eux aussi de plus en plus conscients des avantages de cette formule. Selon une étude réalisée par Meteojob en février 2018, 71% des Français trouvent d’ailleurs que l’alternance est un outil de lutte efficace contre le chômage des jeunes, et 65% d’entre eux estiment qu’elle permet d’augmenter les chances d’être embauché à la fin de la formation. Il faut par ailleurs souligner que 70% des alternants diplômés intègrent le monde du travail 7 mois seulement après la fin de leur cursus (chiffres 2016 du Ministère de l’Education).
Expérimentés, motivés, autonomes, organisés, matures, habitués à un rythme soutenu et opérationnels dès l’embauche, les alternants présentent définitivement de nombreux atouts pour l’entreprise. C’est ainsi que 92% des entreprises ayant eu recours à l’alternance ont une image positive de la formule, et 57% n’hésitent pas à renouveler l’expérience, et un jeune sur deux travaille dans l’entreprise où il était alternant.
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